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Se souvenir de nos prisonniers de guerre 39-45 est un devoir de mémoire, commence Monique Boissinot, pour présenter le livre de son père, René. Un poignant récit biographique d’un prisonnier, qui raconte sa captivité dans un stalag, en Prusse orientale, entre mai 1940 et janvier 1945.
René Boissinot a 18 ans quand il s’engage, le 7 juin 1938, au 65e régiment d’infanterie. Fait prisonnier le 23 mai 1940 à Boulogne, il est embarqué vers la Prusse orientale, à Sensburg (aujourd’hui Mragowo en Pologne), où il passera cinq longues années dans un Kommando (unité de travail pour les prisonniers de guerre). Les conditions de vie y sont difficiles, car les Prussiens détestent les Français. L’amour et l’amitié lui permettront de survivre, malgré l’horreur et le désespoir. Délivré le 27 janvier 1945 par les Russes, René Boissinot ne revient à Marseille que le 19 mai, après un long périple à pied et en train. Arrivé à la retraite en 1980, René Boissinot décide d’écrire ses mémoires. Sa fille nous montre ses manuscrits, enrichis de citations littéraires, de dessins et de photos d’époque. Le travail est particulièrement documenté. « Je ne suis pas un écrivain dans l’âme, seulement un quelconque gazetier, témoignant de mon vécu, parfois avec courage, parfois avec la frousse aux fesses, mais toujours avec humilité », écrit l’auteur. René Boissinot décédera en 2003. Il souhaitait que son livre soit publié après sa mort, par respect pour ses amis, encore vivants. Les 438 pages de « Les très riches heures d’un Français anonyme, la vie dans un kommando en Prusse-orientale » ont été publiées en 2016.
Pour se procurer le livre, contacter Monique Boissinot au 02.47.26.60.92 ou monika.boissinot@gmail.com
René Boissinot a 18 ans quand il s’engage, le 7 juin 1938, au 65e régiment d’infanterie. Fait prisonnier le 23 mai 1940 à Boulogne, il est embarqué vers la Prusse orientale, à Sensburg (aujourd’hui Mragowo en Pologne), où il passera cinq longues années dans un Kommando (unité de travail pour les prisonniers de guerre). Les conditions de vie y sont difficiles, car les Prussiens détestent les Français. L’amour et l’amitié lui permettront de survivre, malgré l’horreur et le désespoir. Délivré le 27 janvier 1945 par les Russes, René Boissinot ne revient à Marseille que le 19 mai, après un long périple à pied et en train. Arrivé à la retraite en 1980, René Boissinot décide d’écrire ses mémoires. Sa fille nous montre ses manuscrits, enrichis de citations littéraires, de dessins et de photos d’époque. Le travail est particulièrement documenté. « Je ne suis pas un écrivain dans l’âme, seulement un quelconque gazetier, témoignant de mon vécu, parfois avec courage, parfois avec la frousse aux fesses, mais toujours avec humilité », écrit l’auteur. René Boissinot décédera en 2003. Il souhaitait que son livre soit publié après sa mort, par respect pour ses amis, encore vivants. Les 438 pages de « Les très riches heures d’un Français anonyme, la vie dans un kommando en Prusse-orientale » ont été publiées en 2016.
Pour se procurer le livre, contacter Monique Boissinot au 02.47.26.60.92 ou monika.boissinot@gmail.com